DIETMAN Erik - 2/00
Linogravure, 1989, H. 76,2 x L.56 cm
Editeur : Atelier Clot, Bramsen et Georges - Paris
N° 14/100
Collection : État
Numéro d'inventaire : D-2006.1.17 / FNAC 89 107/
Dépôt du Centre national des arts plastiques. Dépôt du Département de l'Ardèche. Fait partie d'une série intitulée « Estampes et Révolution, 200 ans après », commande publique du Ministère français de la Culture à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution française.
Editeur : Atelier Clot, Bramsen et Georges - Paris
N° 14/100
Collection : État
Numéro d'inventaire : D-2006.1.17 / FNAC 89 107/
Dépôt du Centre national des arts plastiques. Dépôt du Département de l'Ardèche. Fait partie d'une série intitulée « Estampes et Révolution, 200 ans après », commande publique du Ministère français de la Culture à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution française.
Erik Dietman est un artiste suédois né en 1937 à Jönköping et décédé en 2002 à Paris. Objecteur de conscience, il quitte son pays natal pour la France en 1959, et fréquente alors les membres du Nouveau réalisme (Daniel Spoerri) et de Fluxus (Robert Filliou, Ben) en se gardant d'adhérer à un quelconque mouvement. Il est influencé par l'art de Kurt Schwitters et de Marcel Duchamp. Erik Dietman est connu notamment pour sa série « Objets pansés, Objets pensés » (1961-1966) où des objets, une photographie ou un mot sont recouverts de sparadrap. L'idée est de masquer pour mieux dévoiler.
Deux grands aplats bleu et rouge divisent l'image obliquement, rappelant la lame de la guillotine. L'artiste présente ici Marie-Antoinette (contrainte par deux bras l'étranglant : personnification de la Révolution ?) comme une victime offerte en pâture au regard du peuple. Il figure ironiquement la reine en nourricière : des pains naissent de ses larmes pour approvisionner la foule.
Bibliographie :
Estampes et Révolution, 200 ans après, cat. exp. Centre national des arts plastiques, 27 juin-27 août 1989, ministère de la Culture et de la Communication, 1989, p. 64-65.
Deux grands aplats bleu et rouge divisent l'image obliquement, rappelant la lame de la guillotine. L'artiste présente ici Marie-Antoinette (contrainte par deux bras l'étranglant : personnification de la Révolution ?) comme une victime offerte en pâture au regard du peuple. Il figure ironiquement la reine en nourricière : des pains naissent de ses larmes pour approvisionner la foule.
Bibliographie :
Estampes et Révolution, 200 ans après, cat. exp. Centre national des arts plastiques, 27 juin-27 août 1989, ministère de la Culture et de la Communication, 1989, p. 64-65.
ERDI-001