COZANNET Awena – La trappe

Sérigraphie sept couleurs sur papier Materica, 2021, H. 70 x L. 50 cm
Éditeur : Atelier Chapolin, Lyon
N° 9/40 exemplaires
Collection : Ville d'Annonay
Numéro d'inventaire : GA-M-2021-1

Disponible

Awena Cozannet, née en 1974, est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Rennes et de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Son travail se partage entre sculpture, dessin, scénographie et installation, avec pour thèmes le corps humain, l’homme et sa temporalité. Souvent, ses sculptures ont été portées par elle-même ou par d’autres, le temps d’une photographie, d’une performance publique.

Pour l’artiste, ses sculptures, qui nécessitent un temps de fabrication manuel et solitaire, présentent une lecture abstraite, voire symbolique du monde. Le processus de création se fait toujours par le dessin, laissant une trace de la pensée.

 

Cette estampe est issue d’un ensemble de sculptures et de dessins, intitulé La Trappe, qui interroge la valeur de l’existence.

Awena Cozannet part d’un constat simple : l’homme épuise les ressources qui lui sont offertes par la nature, en tire profit jusqu’à l’usure, jusqu’à l’épuisement. Dans cette quête de présent absolu jusqu’où peut-il aller ? Peut-il tirer profit de son prochain jusqu’à étouffement, noyade, mort ?

Le comportement de l’homme entraîne un déséquilibre total : guerres, migrations, réchauffement climatique, inégalités…

La chute de ce corps, tête la première, symbolise l’humanité qui cause sa propre perte. Le vêtement coloré contraste avec cette peau sombre, lourde, dont le poids est devenu trop lourd. Cette toge peut également renvoyer aux déchets causés par l’homme et qui l’étouffent. Par cette chute, l’homme s’efface du paysage dont il rêvait, qu’a-t-il laissé derrière lui, qu’a-t-il fait de sa vie ?

 

AWCO-005